Chuter pour l'ennui

Chuter pour l'ennui


Si la corde à jamais se casse

Je veux que tu me laisses dériver

Emporté par la mer de glace

Je veux toutes nos prisons libérer



Si ton ombre mord les murs

De la maison des noirs remords

Sache que l’on n’est jamais mûrs

Pour se battre contre des sorts



Si nos miroirs se brisent

Sur le dur sol de nos désirs

Les éclats auront pour devise

De les faire lentement mourir



Si un jour une passerelle se détache

Dans un fracas monstrueux

Reste de ton côté comme une lâche

Et ne défies pas ce gouffre affreux



Si tu vois de tes yeux tristes

Des tornades côtoyant ces terres

Sache que le temps aussi s’attriste

Tu es libre de marcher de travers



Si il ne reste que des chimères

Et des feuilles mortes volantes

Qui tombes sur un sol de coléoptères

Fermes donc la porte béante

un texte superbement beau sombre certes mais alors très touchant j'aime beaucoup cette façon d'écrire c'est mon coup coeur ce soir sincèrement

Poète Henry ,

Belle fin !!! Tout va mal car la porte est restée ouverte :
Suffit qu'elle reste fermer pour être déconnecter de l'ennui ,
Des intempéries de la vie et du mauvais sort qui nous nuit !
Suffit qu'elle reste fermer pour l'herbe reste verte !

Poétiquement
Mouette

Bonjour Henry

Un trés bel écrit où le coté sombre n'enlève rien au charme de celui çi,j'ai beaucoup aimé
Amicalement
fabien

Merci Fabou pour ton message.