La jeune femme de la voie lactée
L’été, quand la lune est parti au boulot,
Que les nuages s’écartent tout de go,
Qu’il fait aussi sombre, que dans mes pensées,
Je pose ma tête dans l’herbe pour rêvasser.
J’ai sous les yeux l’immensité de la galaxie.
J’observe la voute céleste avec minutie,
Je cherche étincelante, la pluie des Perséïdes
Sensé, exhausser les vœux des plus candides.
Quand on est malheureux, on est prêt à tout croire.
Soudain une météorite scintille dans le noir.
C’est la mienne, la plus belle… depuis la nuit des temps
Je ferme les yeux, et fait mon vœu immédiatement.
Soudain pris de vertiges, je me sens minuscule
L’homme est un vermisseau, malfaisant, ridicule.
C’est sûr, il existe dans un coin de la voie lactée
Une étoile qui réchauffe une planète habité.
Je fais le rêve qu’au moins ses locataires
Ont plus de respect que nous, pour notre terre.
Peut-être que dans un champ, allongée
Une jeune femme s’est mise à rêvasser.
Son esprit au mien vient de se connecter.
Je sens la paix que ses pensées transmettent
Evitant, les trous noirs, les comètes
Elles arrivent et envahissent ma tête
Elle m’invite à visiter sa planète.
Peut-être que si je crie téléportassion,
Je vais me retrouver sur Orion.