J’ai découvert dans un grenier poussiéreux
Enfoui dans une malle, un grimoire mystérieux.
Et là, dans la lumière inquiétante, et fantomatique
J’ai déchiffré son titre sibyllin, énigmatique :
Vieux métiers oubliés, vieux métiers d’autrefois
Cela attisa aussitôt ma curiosité, mon émoi.
Parce que je pressentais que ce vieil ouvrage
D’un autre temps, d’un autre âge
Etait magique, et que chaque page
M’emporterait dans d’étranges voyages.
Ainsi, savez-vous ce que fait ce personnage ?
Le sanglier. Il n’est pas, que, l’animal plein de rage !
C’est celui qui fabrique, pour cercler les fromages
Des bandes de bois. Quel étrange ouvrage.
Je veux ici rendre un vibrant hommage
A la remueuse. Que fait-elle ?
Qui est-elle ?
Vous ne savez pas ? Dommage
Elle était employée pour remuer,
Bercer les nouveaux nés
Le cadissier, ne fabrique pas des caddies
Mais il confectionne le cadis
Un tissu, une étoffe.
Je vois le baloteur d’œufs,
Il ne volait pas ni bœuf ni œuf
Mais à la campagne, il les achetait
A la ville il les revendait.
Voici un enteteur, un boulot minutieux
Il s’affaire à qui mieux-mieux
Pour, sur les épingles fixer une tête
Et la rendre plus coquette
Je suis un diablotin
Je tire la queue des chiens.
Mais non !!, j’affine l’argent et l’or,
Pour arrondir vos trésors.
Me voici poètorture,
Car je suis à la torture.
Pour écrire ces pauvres vers
J’ me mets la tête à l’envers
C’est la faute à Morpheus
Si j’ai ce drôle de rictus
Pour trouver des rimes en age
Et m’enfermer dans cette cage
Je vous livre mon ouvrage
Voici ce triste ratage